mardi 24 mai 2011

La Guerre des ténèbres - La Folie du dieu noir (Tome 3)

LA GUERRE DES TÉNÈBRES - La Folie du dieu noir (Tome 3)

Parution : 2010
Prix : 22 €
Résumé : La guerre des Ténèbres ravage les mondes de Kelewan et de Midkemia ; c'est une ère propice aux héros, aux épreuves et à la destruction. Depuis leur dangereuse mission dans le monde de l'énigmatique peuple dasati, Magnus, Pug et les autres membres du Conclave doivent désormais trouver le moyen d'utiliser leurs découvertes pour sauver l'humanité des machinations du maléfique sorcier Leso Varen et de la folie du dieu noir qu'il a réveillé...


Critiques : (Attention aux spoilers)

J'en suis époustouflé... J'en étais sans voix au début lol
Feist au sommet de son art !!
Ce livre rend cette saga incontournable. Il y a vraiment des scènes au-delà de l'imaginable, de la magie et des combats à couper le souffle ! Et j'en rajoute presque pas lol
Je trouve hallucinant tout ce que Feist a pu imaginer et nous raconter. Même si certains trucs sont tellement compliqués que ça devient un peu tiré par les cheveux, et du coup comme l'ont souligné Ba2B et Le Fou quelques incohérences s'y glissent.
Par contre je pense que pour apprécier pleinement cette saga il faut avoir déjà lu les sagas précédentes.
L'aventure de nos héros favoris prend une ampleur colossale et les enjeux ne font que grossir tout au long du bouquin. Feist sait encore nous faire vibrer avec Pug. Et surprise, le personnage de Miranda a très bien été exploité dans ce tome. On s'attache vraiment aux personnages comme pour la Guerre des Serpents. L'histoire de Kaspar dans son ensemble est pas mal non plus.
Tous les autres conflits n'étaient qu'un prélude à cet affrontement final, c'est vraiment bien ficelé je trouve. En revanche j'ai aussi été déçu par l'intrigue autour du peuple de Quor, et puis Tomas disparaît du bouquin, c'est dommage. Autre bémol, j'en ai un peu marre des visites en Elvandar et des discours avec la reine des elfes.
Et surtout :
R.I.P. Nakor
Je ne m'y attendais pas du tout. Cela a dû lui demander du courage pour le faire mourir. J'aurais aimé un rôle d'avantage central pour ce personnage dans le livre. Mais bon, il restera incontournable. Et comme pour Macros on risque d'avoir encore de ses nouvelles.
Moyen par contre les potions de rajeunissement, ça tue un peu le personnage. En plus Erik est vraiment l'un de mes préférés ; mais bon, sa fin reste sublime.
Ce livre pourrait conclure le cycle de Krondor et l'univers de Feist tout entier, et le conclure merveilleusement bien, mais dieu merci d'autres aventures nous attendent !
j'ajouterais pour terminer : vivement cette fameuse Demonwar Saga !!!
-GrM-

Alors ... je viens de finir ce livre et je vais donc tenter, et je dis bien tenter d'en faire une critique objective ... o_O
Alors, ce livre est, pour ma part, un niveau au-dessus des deux précédents, si ce n'est des cinq précédents tout simplement parce que je l'ai trouvé mieux que le Conclave des Ombres et que les deux premiers opus de la Guerre des Ténèbres. Justement jusque là, les livres s'étaient simplifiés avec une magie omniprésente qui permettait de tout faire en un claquement de doigt, au point que, même si j'étais absolument servi en magie et donc heureux comme ce n'est pas permis de l'être... je trouvais que l'auteur prenait trop de raccourcis, trop de facilités et du coup ses livres paraissaient un peu vide, ou en tout cas ne nécessitant pas autant de pages.
Et je trouve qu'ici ce n'est pas le cas, le livre se tient dans sa longueur, rien n'est injustifié et même si la magie est peut-être encore plus présente, et bien justement elle trouve de quoi faire et ne simplifie donc rien du tout. On a le droit à quelques rebondissements, un retour dans un lieu que nous avions presque oublié, la découverte d'un lieu qui sera sans doute la trame du prochain cycle... donc des éléments qui nous redonnent un bon vieux Feist, pas mieux que la Trilogie de l'Empire ou la Guerre des Serpents, mais sans aucun doute du niveau de la Guerre des Serpents.
Je n'ai pourtant mis que quatre étoiles, pour une raison que j'expliquerai en spoiler et qui a failli coûter à ce livre zéro étoile mais aussi pour la raison suivante : la révélation majeure de ce livre donne une nouvelle idée, une nouvelle interprétation de l'intégralité de la saga et je trouve ça dommage, parce que quelque part, cela détruit un peu l'envergure de ce qu'il avait créé jusque là, pas complètement mais quand même, on se dit que... il aurait pu trouver une explication différente pour son dénouement, surtout que du coup, Feist nous fait nager dans des concepts assez flous et un brin compliqués !
Et maintenant :
Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon il a tué Nakor il a tué Nakor bouhouhouhouhouhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Je peux vous jurer qu'en tournant la dernière page du livre j'ai failli verser une larme et surtout j'avais le sentiment clair qu'en fermant ce livre je perdais le lien avec ce personnage que j'aimais tant... que je lui disais au revoir... bouhouhouuuuuuu je n'ai plus qu'une seule chose à faire, me suicider, puis ensuite, aller tuer Feist pour ces lignes qu'il a rédigées de la sorte! Enfer et foutue fichue damnation !
Bon, pour le reste du livre, en effet cette idée que Kalkin ait tout fait, tout prévu, qu'il puisse voyager dans le temps et mettre tout en oeuvre pour manipuler quelques personnes afin que le monde survive, d'un c'est un peu facile et surtout cela peut nous amener à ré-interpréter toute la saga, toutes les actions et tous les événements qui s'y produisent... donc j'aurai quand même aimé une autre entourloupe de la part de Feist.
J'ai tout de même était très heureux de revenir à ce point sur Kelewan, aux côtés des Très Puissants, de voir une Miranda qui sert enfin à quelque chose et de la magie à foison !
Seul hic dans cette magie, la fin aurait pu être retentissante, il aurait pu nous faire vibrer avec un vocabulaire traduisant le bruit, la destruction, la fureur et l'énergie ... mais non, hop deux lignes et voilà que Pug détruit Kelewan en déviant une lune et détruit une faille... comme ça !
Donc un livre qui aurait pu être encore mieux mais qui était déjà très bien et d'un bon niveau, que j'espère retrouver dans le tome suivant !
Nakor reste donc en paix, Orange le tout puissant dieu des oranges veille sur toi, car tu es son plus grand représentant sur Terre !
Adieu !
-Nakor-

Ayant juste terminé ce tome, autant en profiter tant que j'ai les idées claires...
Pour moi, ce livre a tous les atouts pour être parmi les mieux réussis de la saga... Intrigue bien maîtrisée, on a (du moins j'avais ^^) toujours envie de savoir la suite et l'auteur alterne judicieusement les différentes aventures parallèles pour faire monter cette excitation chez nous...
La magie, bien que très présente et à une très grande échelle (Pug, Magnus, Nakor et Miranda apparaissent au sommet de leur art), Feist a à mon avis réussit à trouver un équilibre brisant cette impression de toute puissance. Il distille prudemment et aux bons moments des scènes où ces héros se trouvent impuissants (capture et torture de Miranda, bataille contre les Effroyables etc...). Le rythme est maîtrisé du début à la fin, accélérant pour culminer pendant l'invasion Dasatie. Ceci traduit bien le sentiment d'urgence que sentent les personnages face à cette menace, Pug devant être partout à la fois... On a l'impression de prendre une grande inspiration et de ne plus respirer jusqu'à la fermeture de la dernière faille reliant Midkemia à Kelewan... Vient ensuite le temps du repos à proprement parler pour les personnages et le lecteur.
Le rôle de Nakor prend, à mon sens, toute son importance dans ce tome, se dévoilant un peu plus et laissant entrevoir ce qu'on pouvait penser tout en gardant suffisamment mystérieux pour rester lui-même. Certains diront qu'il est assez discret, et je le concède, mais il semble être le seul à avoir compris Bek (c'est meme lui qui l'aurait créé avec Kalkin) et à pouvoir le controler, canaliser sa force pour servir le monde...
Contrairement à certains, je trouve que Feist garde suffisamment de pistes ouvertes pour nous laisser espérer de grandes choses... Le fait que le Néant prenne une part de plus en plus importante nous laisse présager de grands combats magiques où Tomas pourrait réapparaître, étant l'un des plus décisifs dans ces situations... De même, l'entrée en jeu des Anoredhels et du Quor parait bien trop peu exploitée pour en rester là à mon gout... attendons la suite
L'apparition plus tangible des dieux donne aussi une nouvelle dimension à l'histoire, renforçant l'idée de partie d'échecs divine où les pions essayent de comprendre ce qu'on veut bien leur laisser entrevoir et là encore cela laisse présager de beaux jours pour les magiciens... Sans oublier le nombre de fois où il est dit que Magnus dépassera son père dans quelques années, si ça n'arrive pas je serais déçu... ^^
Le seul bémol pour moi et qui m'a laissé l'impression d'un travail bâclé est la traduction... J'ai repéré à plusieurs endroits des répétitions lourdes, des expressions bancales, des mots manquants... Pas des fautes très subtiles et je pense qu'une relecture attentionnée aurait pu en éviter un grand nombre... Les couvertures chez Bragelonne ont aussi perdu en qualité à mon gout, je préférais les dessins à ces photomontages (un peu ratés surtout pour le tome 2 si on regarde bien ^^).
-Calis-
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